價格:免費
更新日期:2019-06-11
檔案大小:4.3M
目前版本:0.0.1
版本需求:Android 4.4 以上版本
官方網站:mailto:ngambmicheal@gmail.com
L’épître aux Romains est considérée par de nombreux érudits et
penseurs chrétiens comme l’œuvre maîtresse, le traité capital de l’apôtre
Paul. En effet, cette lettre traite des grandes doctrines de la foi chrétienne d’une manière telle que le croyant peut trouver, en les lisant et en
les relisant, les éléments nécessaires au raffermissement de sa foi et les
lumières qui dissipent les doutes et les confusions sur des sujets
d’importance vitale comme, par exemple, la foi, la justification, la régénération, l’adoption, la sanctification. Bien que l’Apôtre développe certains de ces thèmes dans ses autres épîtres, nulle part ailleurs dans le
Nouveau Testament pouvons-nous trouver tant de clarté dans leur présentation.
Par ailleurs, l’Apôtre semble emprunter aux Évangiles certains des
aspects de ses arguments sur la puissance salvatrice de l’Évangile de
notre Seigneur Jésus-Christ. Cette puissance salvatrice devient évidente
par rapport au problème du péché et de la chute de l’homme.
Contrairement à certaines doctrines qui mettent l’accent sur le caractère partiel et partisan du plan du salut, Paul montre d’une manière
nette et claire l’universalité et du péché et du salut. « C’est pourquoi,
dit-il, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et
par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les
hommes, parce que tous ont péché » (Romains 5.12) — il s’agit ici de
l’universalité du péché. Mais Paul va plus loin, en comparant
l’universalité du péché à l’universalité de la grâce. « Ainsi donc, comme
par une seule offense la condamnation a atteint tous les hommes, de
même par un seul acte de justice la justification qui donne la vie s’étend
à tous les hommes » (Romains 5.18, c’est nous qui soulignons). D’un
côté, la condamnation — conséquence du péché — a atteint tous les
hommes ; d’un autre côté, la vie (ou le salut) — conséquence de la grâce
— s’étend à tous les hommes. L’enseignement selon lequel Dieu condamne tous les hommes, d’une part, et choisit de sauver certains et de
laisser périr les autres, contredit Romains 5.18 et est en quelque sorte
une insulte à l’amour de Dieu et à sa grâce qui est « source de salut pour
tous les hommes » (Tite 2.11).